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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:21

Edito
Arrogance de classe

Pleins feux
Boîtes en lutte : Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?
Automobile : PSA Aulnay en grève reconductible
Nécrologie : Jean Raguénès, le curé rouge de Lip
Alternative : Ni protectionisme, ni libre-échange : autonomie productiverubon246-137x190.jpg

Luttes
Reconversion industrielle : Changer la vie !
Dico anticapitaliste : Qu’est ce que la convergence des luttes ?
Entreprises : La lutte des classes, c’est aussi dans les PME !
Sans papiers de Paris-VIII : Régularisation sinon rien !

Politique
Congrès du NPA : Sortir de la crise
AL en campagne

Antipatriarcat
8 mars : Quand c’est trop, c’est la grève !
8 mars : 365 jours de colère
Gestation pour autrui : La GPA n’est pas une gay PMA

Syndicalisme
Entretien avec Élie Domota (UGTG) : « Libérations nationale et sociale doivent aller de pair »

Ecologie
Sables bitumineux : Un désastre annoncé
Les Chroniques du travail aliéné
Nucléaire : fusion, la fuite en avant

Idées
Racisme anti-blanc : une notion fallacieuse

International
Belgique : Arcelor-Mittal, une lutte en acier
Maroc : Le peuple debout

Histoire
Il y a 45 ans aux Etats-Unis : le tournant ouvrier du mouvement noir

Culture
Cinéma : La Parade
Livre : Rengainez, on arrive !
Livre : Les Derniers Forçats
Livre : Beauté fatale
Livre : Nous… la cité
Classiques de la subversion : Wilhelm Reich, Psychologie de masse du fascisme


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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:44

Soutien à Saïdou et Saïd Bouamamaarton5134-190x120.jpg


Devoir d’Insolence Antiraciste : refusons les injonctions à se taire
Saïdou, chanteur du groupe Zep, et Saïd Bouamama, sociologue et militant, sont attaqués en justice pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » par l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour la défense de l’Identité Française et chretienne) suite à la sortie de leur livre et de l’album Nique la France, devoir d’insolence. Nous ne pouvons qu’adhérer totalement aux paroles de la chanson mise en cause : « Nique la France et son passé colonialiste/ ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste/ ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes".

La plainte a été déposée en octobre simultanément à la polémique lancée par le livre de Copé à propos du « racisme anti-blanc ». Ce concept, qui n’était jusqu’alors utilisé que par l’extrême droite, permet d’accuser des maux qu’ils vivent les victimes du racisme d’Etat. Le concept n’est pas nouveau : Frantz Fanon en parlait comme d’une arme contre les revendications des colonisé-e-s. Cette attaque illustre les injonctions au silence qui sont faites aux enfants d’immigré-e-s. La question est posée ainsi par Saïd Bouamama : « pourquoi Michel a-t-il le droit d’insulter le drapeau et pas Mohamed ? ». En faisant comprendre comme du « racisme anti-blanc » le fait d’insulter la France, les fachos de l’AGRIF veulent affirmer tout simplement qu’être français, c’est être blanc !

La riposte est en marche, une pétition a très rapidement été mise en ligne avec l’objectif d’atteindre 100 000 signatures d’ici février, et une campagne de soutien national se monte – Devoir d’insolence antiraciste – dont Alternative libertaire est signataire. Nous devons combattre l’injonction au silence, ou ce que le sociologue de l’immigration Abdelmalek Sayad appelait l’injonction à la politesse faite aux immigré-e-s. C’était l’objectif de Saïdou et Bouamama et leur procès illustre bien le sort qui est réservé à celles et ceux qui refusent de se plier à cette injonction à la politesse. Merci madame la France ! Et bien non, il n’y a pas de merci pour les discriminations, les violences policières, la misère, la précarité, et les crimes coloniaux d’hier et d’aujourd’hui. Avec ce procès, c’est à la criminalisation d’un appel à l’égalité que nous assistons !

Alternative libertaire réclame l’abandon totale des poursuites judiciaires à l’encontre de ces deux camarades, soutient la campagne Devoir d’insolence antiraciste et appelle à s’y investir ! Refusons les injonctions à se taire qui sont faites au dominé-e-s et aux exploité-e-s ! Que leur parole s’exprime dans toute leur radicalité !

Alternative libertaire, le 5 janvier 2013

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:41

En novembre-décembre 2012, la Slovénie a été secouée par sa toute première révolte de masse depuis vingt ans. En moins de trois semaines, pas moins de 35 manifestations ont eu lieu dans 18 villes, rassemblant quelques 70 000 participants. Les affrontements avec la police ont conduit à 284 arrestations et à de nombreux blessés. Dans certaines villes la protestation a pris un caractère franchement anticapitaliste.

Les événements qui ont marqué la fin de l’année 2012 en Slovénie – membre de l’Union européenne et, depuis 2007, de la zone euro – ont commencé mi-novembre avec des manifestations contre la corruption du maire la deuxième ville du pays, Maribor. Le maire a, depuis, démissionné. Le slogan scandé à cette occasion – « Il est fini » (Gotof je, en slovène) – a rapidement englobé plus ou moins tous les politiciens du pays. Une version locale du ¡Que se vayan todos ! (« Qu’ils s’en aillent tous ») argentin de 2001.

Les protestations ont ensuite gagné tout le pays en quelques jours, en prenant la forme d’un mouvement décentralisé, anti-autoritaire et non hiérarchique. Des gens qui n’avaient jamais mis les pieds dans la rue y ont participé, jusque dans les villages les plus calmes d’ordinaire. Les gens ont inventé de nouvelles solidarités, créant des relations de camaraderie dans la lutte. Nous ne savons pas combien de temps nous pourrons tenir dans la rue. Mais ce qui est sûr, c’est que cette expérience émancipatrice a libéré la parole populaire. Personne ne pourra la reprendre.

 

 


 

 

 

Aucune discrimination : ils sont tous finis !


Ces derniers jours ont vu l’Histoire nous tomber dessus de toute sa masse. La révolte à Maribor a initié ce que bien peu croyaient possible : les gens s’organisant par eux-mêmes, acculant leur garde-chiourme dans les cordes, le forçant finalement à s’enfuir, en pleine disgrâce. C’est cette étincelle qui a allumé la révolte plus large contre l’élite politico-économique et l’ensemble du système capitaliste. Nous ne possédons pas la boule de cristal qui nous dira ce qui va se passer ensuite, mais nous sommes assurés déjà qu’il ne faut rien attendre ni du romantisme ni de la naïveté : il va nous falloir une bonne dose d’organisation et de courage.
Du bas vers le haut et de la périphérie vers le centre

À mesure que les protestations se propagent à tout le pays, elles se sont aussi élargies pour devenir une révolte contre l’élite au pouvoir et l’ordre existant. Dans chaque région, les gens rivalisent de créativité pour dire aux politiciens, chacun dans son style, « Vous êtes tous finis ! ». Le caractère décentralisé de la révolte est un élément clé. L’autre aspect important est que tout le processus se déroule du bas vers le haut. Pas de leaders en charge de l’organisation : il n’y a que les gens, sans représentation aucune. Pour défendre cette solidarité et empêcher la récupération de la révolte aux mains de la classe politique, c’est précisément cette décentralisation qu’il nous faut défendre, promouvoir et renforcer !
Police partout, justice nulle part !

Il ne faut pas s’étonner des brutalités policières. Ce qui est étonnant en revanche, c’est l’illusion selon laquelle des policiers pourraient nous rejoindre. Il est vrai que la police n’est pas la cible première de la révolte, et que son horizon n’est pas borné par les heurts avec les flics. Ce qui est ciblé c’est la classe capitaliste et le système dans son ensemble. Néanmoins, la police n’est pas notre alliée et ne le sera jamais, nulle part. Rappelons nous : elle est un rouage de l’appareil de répression de l’État. Sa fonction, structurellement, est de défendre l’ordre existant et les intérêts de la classe dirigeante. Peu importe à quel point les individus en uniforme sont exploités ! Tant qu’ils suivent les ordres de leurs supérieurs, ils demeurent des flics, hommes et femmes. Lorsqu’ils cesseront de le faire, ils pourront rejoindre la révolte.

Nourrir de telles illusions est donc d’une extrême naïveté. Leurs interventions dans les manifestations de ces derniers temps étaient-elles si peu problématiques, et conduites dans l’intérêt des gens, comme certains l’ont prétendu ?

Avons-nous déjà oublié la brutale répression de Maribor et les menaces du ministre de l’Intérieur, Groenak, menaçant de faire la chasse aux organisateurs de toute manifestation illégale ?

Nous ne sommes pas davantage surpris par les discours de « moralisation » des émeutiers et de la violence, qui s’est répandu par le biais des réseaux sociaux. Le gouvernement et les médias nous ont lancé un os et certains d’entre nous sont tombés dans le panneau immédiatement. Mais que sont dix vitres brisées, une porte défoncée à la mairie, et des pavés arrachés en comparaison de la violence d’État ?

Une jeunesse sans futur, le chômage, la précarité, la réduction des bourses scolaires, la réduction des repas dans les écoles, la réduction de personnel dans les jardins d’enfants, la diminution des droits à la santé, du financement de l’éducation et de la recherche, le recul de l’âge de départ en retraite, la baisse des salaires, la suppression de jours fériés, la pénurie de logements sociaux, une jeunesse forcée de vivre dans des meublés ou avec leurs parents vieillissants, le déni des droits aux homosexuels, migrants, femmes et tous ceux dont l’origine sociale ne correspond pas à l’une des religions ou ethnies dominantes. Et ainsi de suite.

Et nous n’avons pas encore commencé de parler de la corruption, du népotisme, du clientélisme et de la criminalité qui règnent dans la classe dominante. Ils nous forcent à travaille davantage mais les fruits de notre labeur sont constamment récupérés par la classe capitaliste. C’est cette exploitation qui est au cœur du système.
Dites-nous maintenant qui est violent avec qui ?

De quel droit condamnons-nous des gens dont le futur a été volé ? La jeunesse n’a rien à perdre. Cessez de les condamner, et ensemble concentrons-nous sur les vrais problèmes.

Plus dangereux encore : les divers appels à l’autorépression et à la coopération avec la police. N’avons-nous pas déjà atteint les sommets inacceptables de la surveillance et de l’utilisation du vidéoflicage ? Les gens qui proposent d’aider la police à retrouver les « émeutiers » ne veulent qu’exclure une large part de la jeunesse de cette révolte.

Coopérer avec la police reviendrait à nous tirer une balle dans le pied, de la même façon que condamner la jeunesse qui s’exprime de manière très directe reviendrait à annuler le potentiel de cette révolte.

Aujourd’hui, ce que les autorités définissent comme une violence, c’est le bris de vitrines. Il nous faut pourtant être clairs : cette définition va rapidement s’étendre à tout ce que le pouvoir définira comme illégal, en termes de protestations, manifestation qu’il est seul à pouvoir interdire ou autoriser. Soyons clairs, aux yeux de ce système qui nous humilie, nous spolie, et nous supprime bon an mal an, nous sommes tous des émeutiers.

Encore une fois, nous disons notre entière solidarité avec tous les interpellés, dont nous exigeons qu’ils soient immédiatement relâchés, et nous appelons à la fin des poursuites judiciaires et médiatiques, l’annulation des sanctions pour les manifestants.
Le pouvoir au peuple, pas aux partis politiques

Après le premier bouillonnement spontané de la révolte, lorsque la créativité des masses se fut pleinement manifestée, un nouvel espace de réflexions stratégiques s’est également ouvert. Si nous voulons que la révolte se transforme en un mouvement social, sur la base de demandes, objectifs et visions concrets, il nous faut les articuler à celles qui existent déjà dans le mouvement et parvenir à une forme d’organisation qui rende possible ce processus. Sans cela la révolte mourra rapidement et rien ne changera.

Pour ce qui concerne les exigences, il nous faut procéder pas à pas et commencer par inclure celles déjà exprimés au sein de la révolte. Assurément il nous faut : préserver le système de protection sociale, de santé et d’éducation publique. Il nous faut aussi préserver les droits des travailleurs existants. Cela dit, il faut que nous soyons clairs sur le fait qu’il ne s’agit pas pour nous de lutter pour préserver l’ancien système. Tandis qu’il n’est pas question qu’on nous retire les droits pour lesquels nous nous sommes battus pendant des années, il nous faut aussi affirmer une perspective stratégique centrale. Tant que le capital et l’État existeront, les schémas d’oppression et d’exploitation continueront de s’exercer sur les services publics – éducation, santé et protection sociale. C’est pourquoi il nous faut, ici aussi, autogérer les luttes dans ces structures et non nous contenter de négocier les miettes. Les droits ne sont jamais donnés, ils faut toujours les arracher par la lutte.

Il se peut qu’une partie de l’élite politique corrompue réalise qu’ils sont tous finis et quitte l’arène politique. Mais ils seront bien assez tôt remplacés par d’autres, qui de nouveau, sans que nous leur donnions quelque légitimité que ce soit, prendront leurs décisions en notre nom. Leurs intérêts ne sont pas les nôtres, et chaque jour qui passe donne des exemples de népotisme et de corruption. Au moyen de lois anti-crise et autres réformes, ils nous repoussent toujours plus loin vers les marges de la société, et au-delà.

C’est pour cette raison qu’il faut qu’ils partent tous, du premier au denier. Ce serait pure naïveté de croire qu’ils sont purs, sans tache, avec nos seuls intérêts à cœur, et qu’il s vont nous sortir de cette crise. Qu’il nous suffirait de trouver les bons, et de voter pour eux.

C’est le système politique et économique, son autoritarisme et caractère de hiérarchie qui rend impossible de vivre dans un monde non aliéné et selon nos désirs et nos besoins. Tant qu’il y a capitalisme, une minorité qui domine une majorité et la relègue vers les franges sociales et économiques de la société, nos ventres seront vides. Si nous ne résistons pas, si nous ne nous battons pas pur une alternative, il y aura toujours quelqu’un pour régner sur nous : le patriarcat au foyer, les doyens et les représentants estudiantins dans nos facs, les patrons dans nos boulots et les politiciens au gouvernement. Cette fausse démocratie qui nous est offerte sous la forme d’élections n’est pas la seule façon d’organiser nos vies.
Organisons-nous là où nous vivons, travaillons, étudions

Si nous voulons que réussissent la révolte et ses exigences, et qu’elles produisent un réel pouvoir populaire, il nous faut organiser l’autogestion. Lorsque nous parlons de l’organisation de la révolte nous pensons naturellement aux formes en rupture avec les formes socio-politiques auxquelles nous sommes habitués. Nous devons nous organiser depuis le bas, sans hiérarchie ni leaders, partout, où nous sommes exploités et opprimés : dans nos quartiers, nos lieux de travail, nos établissements scolaires. Les agriculteurs doivent se lier aux coopératives, et les coopératives avec le milieu urbain.

L’autogestion doit être spontanée et créative, elle doit se développer sur la base de relations librement consenties et établir des structures permettant la complète émancipation des individus. Elle doit suivre le principe de la démocratie directe, de la mutuelle solidarité, anti-autoritaire et antifasciste.

Au démarrage, nous suggérons d’organiser les choses sur la base d’assemblées de démocratie directe (assemblées générales) qui ont toujours formé la pratique des mouvements insurrectionnels sur toute la surface du globe. Nous pouvons nous organiser localement et ensemble façonner l’avenir en identifiant nos besoins et ceux des villes et villages. Ensemble nous pouvons faire des propositions et découvrir notre potentiel, qui devraient nous aider à réaliser que nous sommes capables, pratiquement, de tout faire par nous mêmes.

C’est ainsi que nous construirons une nouvelle fraternité/sororité, une nouvelle unité, où il y a largement assez pour tous, mais rien pour ceux qui veulent nous dominer.

En guise de prochaine étape, nous suggérons une coordination des différents groupes, ainsi que l’établissement de nouvelles formes d’organisation d’une révolte en expansion, mais encore dispersée. Nous suggérons, sur la base de ces principes communs, d’unifier un front de groupes, d’organisations et d’individus. Ce front doit être idéologiquement ouvert, inclusif, et fondé sur des demandes communes, concertées. Il doit s’organiser horizontalement, sans organes centraux officiels, et être fondé sur l’autonomie des individus, un processus de prise de décision par démocratie directe.

Nous appelons tous les groupes, organisations et individus à qui cette approche convient, à s’organiser dans leurs lieux de vie en assemblées ouvertes, qui pourront dans un deuxième temps se rejoindre. Reprenons nos vies en main, ensemble !

Depuis les rues et places, 6 décembre 2012

Fédération pour une organisation anarchiste (FAO), Slovénie. 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:38

Edito
- Matin brun ?

Pleins feux

NDDL : L’Etat au service du capital
NDDL : La résistance à l’aéroport s’étendrubon219-143x190.jpg

Luttes

Chômage : Gard - organiser la solidarité
Énergies fossiles : Gaz et huile de schiste, on a dit non !
EPR de Flamanville : Le nucléaire fait exploser les prix
OGM : Un rapport accablant écarté du débat
Nantes : Pas de logements pour les plus pauvres
Services publics : La mobilisation naissante des précaires
Réforme : Une nouvelle loi pour ne rien changer

Dico anticapitaliste : Qu’est-ce que la réification ?

Projectionnistes : La fièvre monte à Gaumont-Pathé

Les Chroniques du travail aliéné : "On ne me dit pas bonjour…

Antiracisme

Procès : Refuser le injonctions à se taire
Immigration : Valls dans les pas de Guéant

Syndicalisme

CNT : Après la scission, quel futur ?
Sud Rail :

Écologie

Biodiversité : Les abeilles, un enjeu pour l’humanité

Antipatriarcat

Société : Le mariage pour personne
Point de vue : « Cachez ce sein que je ne saurais voir »

International

Palestine : Un strapontin à l’Onu
Syrie : Les communautés prises à la gorge
Suisse : Paix du travail pour le patronat

Histoire

Il y a 80 ans : L’Andalousie à deux doigts du brasier révolutionnaire

Culture

Essai : Crack Capitalism de John Holloway
Politique : La Domination policière de Mathieu Rigouste
Musique : Sigue Luchando CD de El Comunero
Post-anar : Onfray, ou l’anarchisme réformiste
Édition intégrale : Les indispensables Carnets de Victor Serge

Les Classiques de la subversion - Bertolt Brecht, Sainte Jeanne des abattoirs

Vie d’AL

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 07:46
Stop à l’attaque terroriste d’Israël sur Gaza !arton5058-110x79.jpg

Depuis le week end dernier l’armée israélienne a amorcé une nouvelle attaque meurtrière contre la bande de Gaza, suite à l’attaque d’une Jeep de l’armée israélienne par des groupes de résistance armée palestiniens. Sous prétexte de s’en prendre à des « terroristes », les bombardements touchent en réalité pour l’essentiel des civil-es, y compris des enfants. Car à côté de bombardements ciblés effectués par des drones, le gouvernement israélien se livre aussi à des bombardement aveugles meurtriers. Si la riposte palestinienne à ces attaques a également occasionné des morts du côté israélien (trois civils ont été tués par un tir de roquette tiré depuis Gaza jeudi matin), c’est bien à l’Etat d’Israël que revient la responsabilité de ce nouveau carnage. C’est lui qui par sa persistance à refuser aux Palestinien-nes la satisfaction de leurs droits les plus élémentaires, à les empêcher de vivre dignement, à maintenir un véritable état d’apartheid et à réprimer dans le sang la résistance que ces injustices occasionnent, maintient la Palestine dans un état de guerre perpétuelle. Les puissances occidentales, notamment la France, ont également leur part de responsabilité dans la situation, elles qui refusent de faire quoi que ce soit pour stopper l’escalade meurtrière à laquelle se livre l’Etat d’Israël.

Alternative libertaire défend le droit pour les Palestinien-nes à décider souverainement de leur avenir, et condamne les exactions de l’armée israélienne dans les territoires occupés et notamment dans la bande de Gaza.

Alternative libertaire, le 15 novembre 2012

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 14:23

lundi 12 novembre 2012, par zadist


Depuis quelques jours, des dirigeant-e-s d’EELV prennent position par rapport aux expulsions en cours sur la ZAD : ils/elles expriment leur soutien aux habitant-e-s et appellent à la manifestation de réoccupation du 17 novembre. Depuis que le mouvement d’occupation existe, les dirigeant-e-s d’EELV n’ont fait que s’en désolidariser par presse interposée. Ils/elles ont parlé d’ultras, de violent-e-s agitateurs/ices et d’extrémistes ; et n’ont cessé de dénoncer des actions menées conte l’aéroport et les porteurs du projet.

Aujourd’hui, des responsables d’EELV se désolidarisent encore des "minorités violentes". Au cas ou ils/elles ne le sauraient pas, la manifestation du 17 est appelée notamment à l’initiative de ces mêmes "minorités violentes", de celleux qui montent des barricades et lancent des pierres pour défendre leur maison, en l’occurence les occupant-e-s de la ZAD.

Comment peut-on autant chier sur la gueule d’un mouvement, le fragiliser, pour ne pas dire essayer de le broyer ; et en même temps appeler à le soutenir au moment ou il prend de l’ampleur ? Serait-ce l’attrait des caméras ? Si les prétendu-e-s "porte-paroles" d’EELV ont tant envie de parler, ils n’ont qu’à s’expliquer d’abord sur 3 ans de declarations odieuses à notre sujet.

De notre côté, nous n’acceptons pas que celleux qui se dissocient des actes de résistance aux expulsions viennent à cette manifestation. Les responsables et figures médiatiques d’EELV ne sont pas les bienvenu-e-s à nos yeux.

PS : à tout-e-s les adhérent-e-s et sympathisant-e-s d’EELV qui luttent sincèrement contre l’aéroport, vous êtes les bienvenu-e-s. Et c’était chouette de partager des moments autour des barricades avec certain-e-s de vous...

Le mouvement d’occupation

 


--
http://generationsfutur.zici.fr/

http://devenez-vous-meme-clown.zici.fr/

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 13:02
 Avec les mesures annoncées mardi 6 novembre par Jean-Marc Ayrault sous le nom de « Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi », la connivence entre ce gouvernement fantoche, le patronat et les capitalistes apparaît plus claire que jamais. Ce sont les travailleurs, les travailleuses, les retraité-es, les jeunes qui vont payer les pots cassés. Rien d'étonnant donc à ce que l'UMP et le Medef s'en félicitent haut et fort : « Le corset qui enserre l'entreprise va être desserré », a fanfaronné Laurence Parisot, présidente du Medef. 

 Et il y a effectivement pour les capitalistes de quoi se réjouir, puisqu'ils vont bénéficier de cadeaux fiscaux d'un montant de 20 milliards d'euros par an ! Ces cadeaux seront compensés par une baisse des dépenses publiques (moins d'aides sociales, moins de services publics) et par une augmentation des prix par l'intermédiaire de la hausse de la TVA : le taux normal de TVA passe de 19,6% passe à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10%. Or, la TVA est l'impôt le plus injuste puisqu'il touche de la même façon les plus pauvres et les plus riches. 

Ces mesures sont faites, si l'on écoute le gouvernement, pour restaurer la sacro-sainte « compétitivité » et ainsi « garantir » la pérennité de l'emploi, pour le plus grand intérêt des travailleurs et des travailleuses elles-mêmes. Cette politique est dans la continuité de celle des gouvernements précédents, qui n'ont en aucun cas pu empêcher les licenciements, les délocalisations et la misère sociale. En réalité, il s'agit simplement de restaurer les profits des capitalistes émoussés par la crise, au détriment de celles et ceux qui produisent les richesses : les travailleurs et les travailleuses.

Ainsi, ce qui va être mis en place par ce gouvernement prétendument de gauche n'est rien d'autre qu'un vaste mouvement de redistribution des richesses en faveur de ceux qui en ont déjà le plus : les capitalistes. Face à ce type de politique criminelle qui produit déjà des dégâts considérables dans d'autres pays (Grèce, Espagne), qui écrase les populations au profit des riches, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes : partout dans les entreprises, les quartiers, les lieux d'études, unissons-nous pour construire la résistance et la solidarité. Défendons la perspective d'un changement de société anticapitaliste et autogestionnaire.

Alternative libertaire, le 7 novembre 2012
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:42

Un reportage de Solidarité antifasciste sur les progès du fascisme en Grèce et les ripostes...

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=XLOESazVHL4

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 13:23

pioché sur www.ujfp.org

 

 

A l’invitation du président de la République, François Hollande, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sera reçu à l’Elysée le 31 octobre, puis se rendra le lendemain à Toulouse. Sa venue répond à deux objectifs : discuter du risque du nucléaire iranien et participer à une cérémonie à l’école Ozar Hatorah, école à Toulouse où ont eu lieu les crimes antisémites commis par Mohamed Merah.

Nous rappelons notre attachement à la lutte contre toutes les formes de racisme, qu’il s’agisse de la lutte contre l’antisémitisme, contre l’islamophobie ou contre tout autre racisme. Mais l’Etat israélien, engagé dans une politique d’épuration ethnique à l’encontre du peuple palestinien, qu’il dépossède et humilie depuis plus de 60 ans, et de « choc des civilisations » contre les populations arabes et musulmanes, ne représente que lui-même et n’a aucune légitimité à venir honorer la mémoire des Juifs tués à Toulouse.
Alors que cet Etat ne veut ni se retirer des territoires occupés ni reconnaitre l’égalité des droits aux Palestiniens, et pratique ouvertement l’apartheid, il est révoltant et inadmissible que Netanyahu vienne donner des leçons d’antiracisme !
Les responsables de crimes de guerre dans la Bande de Gaza et de la poursuite de la colonisation en Cisjordanie devraient être déférés à la Cour Internationale de Justice au lieu d’être accueillis à bras ouverts par le gouvernement français !

Par ailleurs, alors que les menaces d’intervention de la part d’Israël contre l’Iran se font de plus en plus précises, la politique de cet Etat est un danger permanent pour la paix dans le monde.
Le gouvernement français est directement complice : il ne s’oppose ni à l’impunité constante d’Israël, ni au rehaussement continuel de ses rapports économiques avec la communauté européenne.

Pour le respect du droit international,
En solidarité avec le peuple palestinien,

Contre les menaces de guerre en Iran,
Contre la complicité de l’Etat français,

Ne tolérons pas la visite de Netanyahu !

L’UJFP vous informera de toute mobilisation inter-associative dans ce sens

le Bureau National de l’UJFP le 25-10-2012

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 15:16

Les policiers qui ont arrêté dimanche une responsable présumée de l'ETA( halte à l'acharnement policier contre ETA au passage) dimanche ont laissé derrière eux cinq sacs de scellés contenant des armes et des faux papiers, ont constaté des journalistes sur place et la responsable de l'hôtel de Mâcon où séjournait la militante.

 
Photographe : Jeff Pachoud :: Des policiers français escortent Izaskun Lesaka Argüelles, arrêtée le 28 octobre 2012 à Mâcon
photo : Jeff Pachoud, AFP

"Les sacs ont été trouvés un quart d'heure après le départ de la police. Ils étaient à côté de nos poubelles et contenaient notamment des armes", a déclaré à l'AFP la responsable de la résidence hôtellière Le cours Moreau, Emilie Mathieu, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire.

"J'ai contacté la police qui nous a demandé de les rentrer dans l'établissement le temps qu'ils arrivent", a-t-elle ajouté.

Interrogée par l'AFP lundi matin, la police ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet.

Selon le journal de Saône-et-Loire, "à l'intérieur des cinq sacs, se cachaient les armes des activistes ainsi que leurs faux papiers d'identité. Des munitions ont également été trouvées ainsi que des habits leur appartenant". Izaskun Lesaka Argüelles a été arrêtée dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôtel de Mâcon par les policiers d'élite du RAID en compagnie d'un autre membre présumé du groupe, Joseba Iturbide.

 

Elle est considéré comme un des trois principaux responsables du groupe séparatiste basque.

Les deux militants séparatistes présumés étaient tous deux en possession d'armes saisies lors de la perquisition menée pendant plusieurs heures par des hommes du RAID cagoulés et des enquêteurs de police, au milieu des clients de l'hôtel.

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LE MENSUEL

CONTACTS


Alternative libertaire en Aquitaine :
bordeaux[at]alternativelibertaire.org
mtdemarsan[at]alternativelibertaire.org
dordogne[at]alternativelibertaire.org
agen[at]alternativelibertaire.org